Grenier de la mémoire

Le grenier de la mémoire, c’est un groupe de citoyens amoureux de leur commune, de ses habitants et de son histoire.
Leurs objectifs : récolter les souvenirs des anciens, conserver les images et les objets du passé, comprendre l’Histoire de La Bouëxière, pour transmettre aux générations futures. Le grenier de la mémoire propose dans le bulletin municipal un article concernant leur activité.
Retrouvez les articles ici :

Les 27 et 28 septembre derniers, le comité consultatif du Grenier de la Mémoire a organisé une exposition dédiée à l’histoire de La Bouëxière, rassemblant des souvenirs de la commune.

  • L’exposition proposait six stands thématiques :
  • L’école à La Bouëxière en 1950
  • Les commerçants et artisans dans les années 50 à La Bouëxière
  • Une vidéo des fêtes de fleurs
  • L’histoire de la statuette du petit guerrier celte, animée par les membres de l’association Buxeria
  • Les photos de classes
  • Des articles de journaux, des communications municipales et des objets anciens appartenant à la mairie

La journée du vendredi 27 septembre a été principalement consacrée aux écoliers. Quatre classes ont eu l’occasion de découvrir l’exposition, avec un intérêt particulier pour le stand consacré à l’école à la Bouëxière dans les années 1950. Les élèves ont pu écouter les témoignages de plusieurs résidents de la maison de retraite, qui ont partagé leurs souvenirs. Les écoliers d’aujourd’hui ont appris avec étonnement qu’autrefois, les enfants buvaient peu d’eau (ils buvaient plutôt du cidre ou du lait), parcouraient de longues distances à pied pour aller à l’école, et qu’à la cantine, seul un bol de soupe était servi. Pour un repas plus copieux, il fallait apporter sa propre nourriture. De plus, le chauffage n’était pas pris en charge par la commune : chaque enfant devait amener une bûche pour alimenter le poêle à bois de la classe, que les enfants à tour de rôle devaient allumer chaque matin avant la classe.
Le samedi 28 septembre, plus de 200 visiteurs ont profité de l’exposition pour découvrir les photographies, échanger autour des objets exposés et visionner le film sur les fêtes de fleurs. Tout au long de la journée, les habitants se sont retrouvés autour de souvenirs communs, renouant parfois avec des personnes qu’ils n’avaient pas vues depuis plusieurs années.
L’exposition a également été marquée par l’arrivée surprise de nouveaux objets, comme la machine à écrire de la secrétaire de mairie des années 1930 ou encore des cartes de rationnement des habitants de La Bouëxière datant de 1946. Ces pièces ont enrichi l’événement, soulignant l’importance du patrimoine matériel et immatériel de la commune, et ont encouragé des échanges intergénérationnels autour de l’histoire locale.
Avec un total de 300 participants, écoliers et habitants, cette édition du Grenier de la Mémoire a rencontré un franc succès. Forts de cet engouement, les membres du comité réfléchissent à l’organisation d’une nouvelle exposition en 2025.

C’est une histoire qui a débuté en 2017 après le don d’un habitant de la commune de La Bouëxière. Le comité consultatif du grenier de la mémoire, composé d’un groupe de citoyens amoureux de leur commune, de ses habitants et de son histoire s’est constitué afin de récolter des témoignages et des objets du passé pour mieux comprendre l’histoire de notre commune et la transmettre aux générations futures.
Grâce à la participation et aux dons des habitants, la mémoire, l’histoire et le patrimoine de notre commune s’enrichissent mois après mois.
Les membres du comité consultatif du grenier de la mémoire vous invitent à découvrir une exposition de divers éléments recueillis ces dernières années.

Dans cette exposition, répartie sur six stands thématiques, vous aurez l’occasion de plonger dans l’histoire de La Bouëxière :
1. L’École en 1950 à La Bouëxière
Explorez comment les enfants se rendaient à l’école, comment les repas étaient organisés (à une époque sans cantine municipale) et découvrez le matériel scolaire utilisé par les élèves.
2. L’Histoire du Petit Guerrier Celte
La petite statuette en bronze datant du 1er siècle avant JC, trouvée sur notre commune en 1934, témoigne de l’occupation humaine ancienne de notre territoire. Vous pourrez admirer le fac-similé de cette statuette (l’original étant conservé au Musée de Bretagne) et en apprendre davantage sur les origines de La Bouëxière. Cette présentation est réalisée en partenariat avec l’association Buxeria.
3. Le Bourg de La Bouëxière en 1955 et Ses Commerces
Savez-vous combien de commerces le centre bourg comptait en 1955 ? Découvrez le plan de l’époque, la liste des commerces, ainsi que de nombreuses photos illustrant la vitalité économique de notre commune au milieu du XXe siècle.
4. Les Fêtes des Fleurs
Pendant de nombreuses années, la commune a organisé des festivités avec des chars à thème recouverts de fleurs. Bien que cette tradition ait disparu, de nombreuses images, photos et vidéos témoignent de ces événements festifs. Venez découvrir une sélection de ces souvenirs.
5. Les Classes
Les fêtes de classes, moments de convivialité et de retrouvailles, sont encore présentes dans de nombreuses communes françaises, y compris La Bouëxière. Découvrez les photos des fêtes de classes collectées par les membres du Grenier de la Mémoire et l’histoire de cette tradition.
6. La Commune Vous Informe
La ville a toujours communiqué avec ses habitants. Retrouvez divers documents anciens de la commune, y compris les premiers bulletins municipaux.
Nous vous invitons à venir nombreux pour célébrer notre histoire et notre patrimoine communs !

Rendez vous samedi 28 septembre prochain au préau Maisonneuve.
Nous vous attendons nombreux.
Gratuit et libre d’accès – de 10h à 17h.

Vous souhaitez venir en groupe ? Le 27 septembre, les membres du Grenier de la mémoire proposeront aux écoles et Maisons de retraites des temps de visites. Vous pouvez aussi les contacter pour programmer avec eux un temps de visite sur la journée du vendredi 27 septembre.

Vous souhaitez faire un don ou rejoindre de comité consultatif Grenier de la mémoire ?
Contact : greniermemoire@mairie-labouexiere.fr

Le 13 avril dernier, la soirée du carnaval s’est déroulée dans le Foyer rural.
Une salle qui se situe non loin de l’école Charles Tillon et qui est surtout connue par les élèves de la commune.

Connaissez-vous l’histoire singulière de ce bâtiment ?

L’histoire commence le 19 décembre 1935 avec la déclaration en préfecture de l’association de la caisse des amis des écoles laïques de la Bouëxière.
Le 9 juin 1946, l’association CAEL, aujourd’hui CAEP, en assemblée générale décide la création de l’association du foyer rural laïc.
Mr Lecourcennais sera le 1er président de l’association du foyer rural laïque.
Cette association aura pour but de proposer des activités éducatives et récréatives pouvant permettre l’éducation, l’information technique, l’émancipation intellectuelle et sociale des enfants.
Son esprit sera comme celui de l’école primaire publique : fermement laïc et républicain. Grâce aux dons, à des prêts et au bénévolat des habitants de La Bouëxière, le 11 juillet 1948 la construction du foyer rural s’achève par une inauguration en présence du délégué du ministère de l’éducation nationale et de Mr Prigent ancien ministre de l’Agriculture.
Un banquet avec plus de 300 convives est organisé pour l’occasion.
Suite au décès de Mr Lecourcennais Mr Chesnais devient le 2ème président de l’association en 1960, puis Mr Souhy sera le 3eme président en 1970.
A l’occasion du 50ème anniversaire, Mr Louis Souhy toujours président de l’association accompagné par Mme Claire Gesbert, Mme Cécile Louazel, Mr Loton Jean Pierre, Mr Gesgert Mickael, Mr Becel Gérard, Mr Le Floch Yvon, Mr Piot Émile et Mr Mazurais Claude organisent un évènement commémoratif le 4 octobre 1998 …
Le quatrième et dernier président est Mickaël Gesbert.
L’association « Foyer rural laïc » a été dissoute le 12 décembre 2022.

Aujourd’hui, le foyer rural, tout en conservant sa vocation première, qui est de servir de lieu d’éducation pour les enfants, adopte une nouvelle fonction : celle d’accueillir les événements culturels de la commune.

Le crieur public est une personne chargée d’annoncer au public des informations. La profession est généralement itinérante ; sa fonction consiste à se promener dans la localité, s’arrêter à certains endroits par exemple sur le parvis des églises, parfois juché sur une pierre de criée, annoncer sa présence par un appel sonore (tambour, clochette, trompette…) et commencer à dire son texte.

Le dernier crieur de la commune s’appelait « Lulu » Hamon.
Après chaque messe le dimanche matin, il s’installait sur la pierre de criée, accolée à l’église, et il annonçait les nouvelles comme par exemple des ventes immobilières à Dourdain ou encore l’inscription des jeunes pour les classes.

Aujourd’hui la pierre de criée est encore visible mais elle n’est plus utilisée.
Seuls les panneaux d’affichage existent toujours mais ils ne sont plus placés sur le mur de l’église.
Vous les trouverez à côté de l’entrée de la mairie.

Annoncer publiquement la mort d’une personne est une très vieille tradition.
Dès l’empire romain, un crieur était chargé d’annoncer les obsèques lors de réunions publiques et invitait la communauté à y participer.

Si le faire-part de naissance ou le faire-part de mariage sont encore en usage aujourd’hui, le faire-part de décès s’est peu à peu effacé au profit des rubriques nécrologiques par voie de presse papier ou numérique.

Mais qu’est-ce qu’un « faire-part de décès » ? Plus communément appelés « billet » ou « placard » de décès sous l’Ancien régime, ces feuillets de papier avaient pour fonction première d’annoncer la mort d’une personne en indiquant le nom de défunt, ses proches parents, son adresse, son lieu et sa date de naissance et de mort, ainsi que le jour, l’heure et l’église où avait lieu l’office pour l’enterrement.

A La Bouëxière, au milieu du XXème siècle, les faire-part d’enterrement étaient encore déposés devant les portes des maisons du village.

Quand un décès survenait dans une famille, elle désignait 4 personnes pour prévenir la population bouëxiéraise. Ces personnes distribuaient « les placards » dans toutes les maisons.

Le grenier de la mémoire en a retrouvé quelques exemplaires :

Le critérium est un type de course cycliste sur route d’un jour se déroulant souvent en centre-ville, sur un circuit de 800 m à 10 km, pour une distance maximale de 150 km selon le règlement de l’Union cycliste internationale.

Pendant plusieurs années, le comité des fêtes de La Bouëxière a organisé des critériums « vélo » avec des coureurs de très haut niveau. Ainsi le Grenier de la mémoire a retrouvé les programmes de 2 critériums internationaux qui se sont déroulés à La Bouëxière : – le troisième critérium international en date du 3 juin 1962 – le quatrième critérium international en date du 22 mai 1966. En voici quelques extraits :

LE MOT DU PRESIDENT du comité des fêtes Extrait du programme du critérium de 1962. Depuis 1962, pour des raisons d’adduction d’eau dans le bourg, le Comité des Fêtes n’a pu réaliser de manifestations folkloriques ou sportives. Cette année, nous avons mis sur pied un important Critérium international doté de plus de 12.000 F de prix, se déroulant sur un circuit fermé de 4 kms 500 qui a été revêtu dernièrement pour les besoins de la course. De plus, après demande formulée auprès du Conseil Municipal, nous pensons avoir un nouveau circuit pour l’année prochaine. Celui-ci, réduit à 3 kms, sera très accidenté, et l’on peut même dire qu’il figurera parmi les plus durs de Bretagne et digne d’un Championnat de France. Le Comité des Fêtes a le plaisir d’avoir dans sa petite localité un choix sélectionné de coureurs. J’espère qu’ils donneront le meilleur d’eux-mêmes afin de ne pas vous décevoir. […]

Vous connaissez sans doute le centre Rey Leroux, établissement médico-social, situé au lieu-dit « le Carfour » à La Bouëxière, géré par l’Association Rey Leroux. Ce centre a pour mission principale d’accompagner, de soigner et de mener des actions au profit des enfants et des adultes handicapés. Il accueille une quarantaine d’enfants et d’adolescents ainsi qu’une trentaine d’adultes.

Mais savez-vous qu’au début du 20ème siècle, en 1921, le centre Rey Leroux était « une colonie de vacances pour fillettes chétives et nerveuses pour lesquelles l’air de la mer était contre-indiqué. »

Créée en 1908, la Société des colonies de vacances du Lycée de RENNES – l’actuel Lycée Émile Zola, qui à l’époque assurait la scolarité élémentaire et secondaire – se donnait pour but “l’aération” des enfants durant les mois d’été. Rapidement, cette association proposera donc aux enfants filles et garçons, élèves des écoles publiques de RENNES, de passer les vacances de Pâques et les grandes vacances entre autres au manoir du « Carfour », futur centre Rey-Leroux.

Rapidement, le centre rencontre un vif succès et des centaines de jeunes filles retrouvent gaîté et santé pendant les vacances.

En 1931, le centre se développe et se modernise avec l’arrivée de l’électricité, une nouvelle route assure la liaison entre le village de Chevré et le Manoir du Carfour. Il devient un préventorium à destination des enfants, filles et garçons de 6 à 14 ans, « Chétifs et malingres qui auraient toutes les chances(risques) de devenir tuberculeux si des soins spéciaux ne leur étaient pas réservés.»

 

Qui étaient à l’origine du centre Rey-Leroux ?

Le centre Rey-Leroux, c’est la rencontre de deux hommes profondément empreints d’humanisme : Alexis REY, un industriel de MONTREUIL SUR ILLE (qui fit don à la Société des colonies de vacances du Lycée de RENNES, de la propriété du Carfour), et Oscar LEROUX, maire adjoint de RENNES en charge du social.

C’est sous leur impulsion que l’Association, après sa reconnaissance d’utilité publique en 1928, ouvre, trois ans plus tard, un établissement de soins, le préventorium, avec une école de plein air.

Cet article s’inspire de l’ouvrage « Oscar Leroux, un Humaniste dans la ville », écrit par Jeanne Le Corvaisier et Jean-Paul Rocher. Ce livre est disponible à la médiathèque Ménouvel, vous pouvez l’emprunter.

    

La Bouëxière, un village pas si tranquille ! 

Voici deux coupures de presse datant du siècle dernier. Elles relatent deux affaires criminelles ayant eu lieu sur la commune de La Bouëxière.
Dans les deux cas, l’affaire fut résolue et les coupables arrêtés. Certains noms pouvant être connus sur la commune, ceux-ci ont été floutés.

     

Erratum ? 

Certains connaisseurs auront peut-être remarqué quelques inexactitudes dans l’article « Du poisson à bon compte ».
Par exemple, le nom du propriétaire de l’étang semble plutôt être M. Brisou et non M. Brison.
Le nom de la famille Brisou est fortement lié à l’histoire métallurgique des territoires de La Bouëxière et Servon sur Vilaine.
Pierre Brisou, en collaboration avec André de la Verdie, obtient l’autorisation le 24 mai 1821 par ordonnance royale de construire puis exploiter les forges de Serigné.
Selon l’ordonnance, les forges se composeront d’un haut fourneau pour la fusion du minerai de fer et d’un atelier pour la fabrication de la fonte moulée.
Durant tout le 19ème siècle, les forges produisirent de la fonte à partir du minerai extrait des landes de Beaugé, à Liffré, et du charbon de bois produit dans les forêts alentour.
Au début du 20ème siècle, le tracé des grandes voies ferrées s’écartant de l’usine de Serigné et suite à de nombreux mouvements sociaux dans l’usine, la famille Brisou préféra construire une nouvelle fonderie à Servon sur Vilaine.
En 1922, la fonderie de Servon sur Vilaine remplaça totalement l’usine centenaire de Sérigné.

    

Après avoir fait édifier la motte médiévale, Robert III de Vitré meurt à Chevré en 1173.

En 1213 André III de Vitré, son petit-fils devient baron de Vitré et d’Aubigné, on lui doit l’édification de la tour de pierre sur la motte de Chevré. Celle-ci fut construite en préparation du conflit qui opposât André III de Vitré à Pierre de Dreux (ou Pierre Mauclerc) Duc de Bretagne.

Entre 1223 et 1225, Le Duc Pierre de Dreux fait construire une forteresse à Saint-Aubin-du-Cormier, afin de tenir en respect les deux plus puissantes seigneuries du comté de Rennes, Vitré et Fougères et décrète le mardi comme jour de marché à Saint-Aubin-du-Cormier, en concurrence avec le marché de Chevré qui a lieu le même jour.

De 1227 à 1234 entre roi de France et roi d’Angleterre C’est probablement durant cette période que la « Domus de Chevré », la tour en pierre, est construite. Chevré appartient à la baronnie de Vitré, alliée du Roi de France, alors qu’après avoir été fidèle au roi de France, en 1229 Pierre de Dreux, le Duc de Bretagne, fait hommage au roi d’Angleterre : Henri III. Cet acte constitue une déclaration de guerre. En 1231 une trêve de trois ans est déclarée par le Roi de France. Et c’est peut-être pendant cette trêve que Chevré est attaqué. La tour aurait été ainsi prise et incendiée par les hommes du Duc de Bretagne. Suite à l’attaque de Chevré et afin d’obtenir des dédommagement toute une série de témoignages des habitants de Chevré est recueillie…

La source du conflit serait liée au marché créé à Saint-Aubin-du-Cormier le même jour qu’à Chevré.

Lors de la soumission de Pierre de Dreux au roi de France en 1234, Louis IX exige de celui-ci qu’il dédommage les barons des dégâts causés par le conflit. Ainsi André III de Vitré obtient le fief d’Aubigné. Avec les sommes allouées il reprend les fortifications de Chevré. Le marché de Saint-Aubin-du-Cormier est déplacé au jeudi. Le rôle politique de Pierre de Dreux prend fin en 1237 à la majorité de son fils Jean. Il part dans la croisade de Saint-Louis en Égypte et meurt au retour de l’expédition en 1250. En 1248, le baron André III de Vitré part aussi en croisade en terre sainte. Il y meurt en 1250 lors de la bataille de Mansourah. La baronnie de Vitré revient à Philippa, sa fille, dernière représentante de la Famille de Vitré, à sa mort en 1254 la baronnie de Vitré passe aux mains de son mari, le baron Guy VII de Laval Ayant traversé toutes les époques, le marché de Chevré s’est terminé vers 1907 quand la municipalité de La Bouëxière a délibéré : « que le jour des foires de La Bouëxière dénommée foire de Chevré, les marchands forains, bestiaux et autres qui étaient des marchandises quelconques seront soumis aux mêmes droits et places que ceux du bourg de La Bouëxière »

Les greniers de la mémoire en partenariat avec l’association Buxeria.

Chevré du néolithique au XIIème siècle – Qu’on se le dise !

Nous connaissons tous Le village de Chevré, berceau de notre commune, son pont Roman, sa chapelle, sa tour…
Mais déjà, bien avant le moyen-âge et la construction de la motte castrale par Robert III de Vitré, des hommes vivaient au bord de La Chèvre…

Ce vallon boisé parcouru par la rivière « La Chèvre » ou « La Veuvre » a très probablement attiré des populations de chasseurs-cueilleurs au Néolithique.

Si le fond du vallon est aujourd’hui un étang artificiel depuis la construction de la digue au XIIème siècle, c’était un pays de gannes (lieux humides)
Quelques objets ont été retrouvé à proximité de Chevré : du matériel lithique, des objets en pierre taillée ou polie. Ainsi, quelques lames en silex en provenance probable du Grand-Pressigny (Touraine) ainsi qu’un talon de hache polie ont été découverts sur le versant nord de l’étang, près du lieu- dit la Touche-Meslet par R. Ory.
Il y a fort à parier que la rivière ait fait office de voie de communication entre les différentes communautés néolithiques de la région. Le paysage encore très boisé ne permettait probablement pas beaucoup d’autres alternatives et l’origine tourangelle des lames de silex découvertes sur la commune, atteste de l’existence d’échanges, il y a environ 4000 ans, avec des régions plus méridionales…
L’absence quasiment totale de vestiges gallo-romains, aucune tuile, ni céramiques romaines n’ont été retrouvées dans le secteur de Chevré, nous laisse penser qu’il y a eu une très faible occupation gallo-romaine sur les bords de la Chèvre.

Le Haut Moyen-Age

Des sarcophages mérovingiens en calcaire coquiller ainsi qu’une bague mérovingienne exposée au musée d’archéologie national du Haut Moyen-Âge de Saint-Germain-en-Laye, ont été retrouvés à proximité de la Chapelle de Rallion située à 1,5km au sud-ouest de Chevré et attestent d’une activité religieuse et économique importante à cette période.

De 1000 à la mort de Robert III de Vitré à Chevré (1173)

Le hameau de Chevré a été construit avec la fondation de la chapelle Saint-André et la construction d’une motte castrale au milieu du XIIe siècle (1151).
Aucun écrit témoigne de cette construction, mais elle a vraisemblablement été édifiée par les seigneurs de Vitré à l’occasion d’un conflit qui opposât deux grandes familles de Vitré, les « Robert de Vitré » et les « Hervé de Vitré ». Robert III de Vitré fait édifier la motte castrale de Chevré, très probablement équipé d’une tour en bois, pour faire face à celle construite par son ennemi à quelques encablures… à Sérigné.

Pour découvrir Chevré dans ses plus beaux atours moyenâgeux, avec la construction de la digue et du pont Roman et les conflits avec Pierre de Dreux de Saint-Aubin-du-Cormier, rendez-vous le 11 septembre pour la troisième édition des Festoyes de Chevré.

Le grenier de la mémoire, en collaboration avec l’association Buxeria pour la compilation et la mise à disposition de documents.

 

 

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