La haie bocagère, en plus d’avoir un rôle de délimitation des parcelles présente plusieurs utilités pour l’homme et l’environnement.
Notre commune est située au sein d’un paysage bocager qui a été façonné au fil du temps par l’agriculture.
Le bocage se caractérise notamment par une séparation des parcelles de prés et de
champs par des haies.
A leur apogée dans la première moitié du XX siècle, le nombre de kilomètres de haies n’a cessé de régresser en raison du remembrement, de l’évolution des pratiques agricoles et de l’urbanisation. Pourtant, elles ont de nombreuses fonctions qui plaident en faveur de leur sauvegarde.
En favorisant l’infiltration de l’eau, grâce à leurs racines, les haies champêtres contribuent à diminuer et freiner les ruissellements des eaux pluviales et protègent également les sols contre l’érosion. Elles participent aussi à l’amélioration de la qualité des cours d’eau, en absorbant une partie de leur principal polluant (nitrates) et diminuent les effets des inondations.
La haie joue un rôle de brise vent, ce qui profite à la fois aux cultures (réduit les gelées tardives et l’évaporation des sols) et aux animaux (procure de l’ombrage). Grâce au phénomène de la photosynthèse, elle absorbe le CO2 (l’un des principaux gaz à effet de serre) aujourd’hui en excès dans l’atmosphère.
Véritable réservoir de biodiversité, les haies champêtres constituent un habitat pour de nombreuses espèces (insectes, reptiles, oiseaux, mammifères) et agissent comme un couloir de circulation avec d’autres zones (bois, mares).
La préservation des haies champêtres est un enjeu écologique majeur, à ce titre, cette démarche est inclue dans le PLU de la commune.